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coup ses musdles se contractent, il pâlit, et s’é-lançant vers le tiroir d’une commode qui renferme des pistolets chargés, il va s’en saisir, ’ lorsque, par un mouvement non moins rapide, mes agents se précipitent sur lui, et le mettent hors d’état de faire résistance.. Il était près de minuit quand Raoul et ·sa i e femme furent amenés à la préfecture : Court y arriva un quart. d’heure après. Les deux com- ’ plices furent enfermés séparément. Jusque lâ l’on n’avait contre eux que des présomptions et des semi-preuves. J e me proposai de les confesser pendant qu’ils étaient encore dans la stupeur. ’ Ce fut d’abord sur Court que j’essayai mon élo-· pquence ; je le pris ce qu’on appelle par tous les · bouts ; employai toute espèce d’arguments pour “ le convaincre qu’il était dans son intérêt de faire des aveux.

Croyez-m’en, lui disais-je, déclarez toute la vérité ; pourquoi vous opiniâtrer à cacher n ce que l’on sait ? Au premier interrogatoire ’ que vous allez subir, vous verrez que l’on est plus instruit que vous ne le pensez. Tous les gens que vous avez attaqués ne sont pas morts, ’ on produira contre vous des témpignagnes ibudroyants ; vous aurez gardé le silence, mais