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au HBKOIBBI

nous transporter à son domicile de Paris, oueût dit qu’il allait à la noce. ·

Ma femme, répétait-il, sera bien surprise n de me voir en si bonne compagnie. » Ce fut elle qui vint nous ouvrir. A notre as=· pect son visage n’éprouva -pas la moindre alté·=. ration : elle nous offrit des sièges ; mais comme nous n’avions pas de temps à perdre, sans avoir égard à sa politesse, le commissaire et moi nous ’nous mîmes en devoir de procéder à la nouvelle perquisition. Raoul était présent ; il nous dait avec une complaisance ektrême. Afin de rendre vraisemblable l’histoire que je lui avais faite, c’était aux papiers que l’on de=· vait, s’attacher de préférence. Il me donna Ia clef de son secrétaire. J e gn’empare d’u ne liasse, et la première pièce sur laquelle se portent mes regards est une assignation, dont une partie est déchirée. Soudain, je me retrace la forme du — lambeau sur lequel est écrite l’adresse annexée au procès-verbal des magistrats de Corbeil..... p Ce lambean s’adapte évidemment à la déchirure. ’ Le commissaire, ài qui je fais part de mon obser= vation, est de mon avis. Raoul ne nous vit d’a· » bord qmïavecindifférence examiner Yassignation ; ’ \ · peut-être n’y prenait-il pas garde, mais tout à