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spirer de la défiance, ne concevait pas qu’il ne fût pas encore installé à son comptoir ; il était vraiment inquiet. La domestique, en préparant le déjeûner que j’avais commandé pour mes I agents et pour moi, exprimait son étonnement de ce que son maître et surtout sa maîtresse étaient moins enacts que de coutume ; elle redoutait qu’ils n’en eussent été empêchés par quelque accident. « Si je savais leur adresse, me disait-elle, j’enverrais voir s’ils sont morts. n J’étais bien persuadé qu’ils ne Yétaient pas : mais qu’étaient-ils devenus ? A midi nous étions sans nouvelles, et je croyais définitivement que la mèche était éventée, quand le garçon de ’. boutique, qui depuis un instant s’était mis en faction devant la porte, accourut en disant : ’ ~« Le voici. »

— » Qui me dBIIi8Il(lCp dit Raoul. » Mais à peine 3-t-il franchi le seuil, qu’il me — reconnaît. v j ’

— À Ah ! bonjour, M. Jules, me dit-il en ve-= nant à moi, qui est-ce qui vous amène aujour’ A d’hui dans notre quartier ? » ’ Il était loin de penser que ce fût à lui que j’avais affaire. Pour ne pas Peffraver, j’essayai de lui donner le change sur l’objet de ma visite.