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Tels étaient les avantages que l’on avait au Capucin, sans compter l’immense tabatière ’bannale ; toujours ouverte sur le comptoir du bourgeois, pour l’agrément de quiconque, en passant, souhaitait se régaler d’une petite prise. Il était quatre heures quand nous nous instal-I. làmes daps ce lieu de. liberté et de jouissance. · lusqu’à six heures, l’intervalle était long ; j’étais impatient de revenir à la Mazkon rustique, où devaient se rassembler les compagnons de Christian. Après le repas, nous allàmes les rœ joindre ; ils étaient au nombre de sixi en- les abordant, Christian leur parle dans son langage ; aussitôt, on m’entoure, on d’accueil.le, on m’embrasse, on me fête à l’envi ; la- satisfaction brille dans tous les regards. « Point de comédie, point de comédie, s’écrient les nomades d’une’voix unanime.

— » Vous avez raison, dit Christian, point de comédie, nous irons au spectacle une autre fois ; buvons, mes enfans, buvons. — » Buvons. répètent les Bohémiens. » Le vin et le punch coulent à grands flots. D Je bois, je ris, je cause, et je fais mon métier : l’observe les visages, les, tics, les gestes, etc. C.rien ne m’échappe ; je récapitule quelques in- ’