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’au’ndnotnns

— M aà son rustùyue, deux individus dont le teint ’cuivré et l’étrange tournure éveillent dans mon esprit quelques réminiscences de mon séjour à r Malines. ·l’entre, qui vois-je ? Ch1·zZst¢’œn avec un de sescaffidés, qui est également de ma connaissance : je vais droit à eux, et présentant la mainà Christian, je le salue du nom de Coroin, il m’examine un instant, puis mes traits lui revenant à la mémoire, ah ! s’écrie-t-il, en me sautant au cou avec transport, Qzozlà mon an’cien ami. y

Il y avait si long-temps que nous ne nous étions vus, que nécessairement, après les compliments d’usage, nous’avions bien des ques= tions à nous adresser mutuellement. Il voulut ’savoir quelle avait été la cause de mon départ ï de Malines, lorsque je l’avais quitté sans le pré=· venir ; je lui fis un conte qu’il eut l’air de croire. C’est bien, c’est bien, me dit#il, que cela soit vrai ou non, je m’en rapporte ; d’ailleurs je te retrouve, c’est le point essentiel. Ah l vas, ’ les autres seront bien contents de te revoir. Ils ou sont tous à Paris, Caron, Lzmgarin, Rujïer, Martin, Szsgue, ML’ch, Litle, enfin jusque à aw la mère Lavio qui est avec nous.., et Betche si donc.... la petite Betche,