Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/285

Cette page n’a pas encore été corrigée

n ¤ vxnocç. r un

rejoindre deux de mes agents, à qui je donnai ’le signalement du personnage, en leur prescri’ — vant de le suivre dans le cas où il sortirait. Un · mandat étaitnnécessaire pour opérer l’arrestation, je me le procurai, et bientôt après, ayant I changé de costume, je revins, assisté du commissaire de police et de mes agents, chez l’ama- · A teur de glaces, qui ne m’attendait pas sitôt. Il ne - meremit pas d’abord ; ce ne fut que vers la fin de la perquisition, que m’examinant plus attentivement, il me dit : « J e crois vous reconnaître : sa n’êtes-vous pas cuisinier ? ·

— » Oui, monsieur, lui répondis-je ; i je. suis cuisinier, tailleur, chapelier, miroitier, et qui plus est, mouchard pour vous servir. » Mon sang-·Froid le déconcerta tellement qu’il · nient plus la force de prononcer un seul mot. · Ce monsieur se nommaitAlexandre Paruitte, outre les glaces et deux Chimères en bronze doré qu’il avait prises au palais Bourbon, on trouva chez lui quantité d’obiets, provenant d’autres vols. Les inspecteurs qui m’avaient accompagné. dans cette expédition se chargèrent de conduire Paruitte au dépôt, mais chemin Faisant, ils eu -e rentla maladresse de le. laisser échapper. Ce ne ’ fut que dix jours après que je parvins à le re-