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na vinocq., · l uvvidus

que leur immoralité rendait suspects. o Éans chacune de ces hypothèses, Hotot était toujours u11 grand coquin ;. je résolus d’en déli=· vrer la société. [—

Je savais qu’il avait deux maîtresses, l’une Émilie Simonet, qui avait eu plusieurs enfants de lui, et avec laquelle il vivait maritale=· · ment ; l’autre Félicité Renaud, fille publique, qui Pairnait à l’adoration. Je songeai à tirer parti de la rivalité de ces deux femmes, et cette fois ce fut par la jalousie que je me proposais de faire tenir le flambeau qui devait éclairer la justice. p Hotot était déjà gardé à vue. Dans l’après-midi, je suis averti qu’il est "aux ChampsÉlisées avec Félzcité, je vais l’y rejoindre, et le prenant à part, je lui confie’que j’ai besoin de lui pour une affaire de la plus haute importance. I · ~ · ’

Vois - tu, lui dis -5 je·, il s’agit de te faire n arrêter pour être conduit audépôt, où tu tireras · la carotte à un grùzche que nous allons em·=· ’ baller ce soir. Commetu seras au violon avant’ ’ n lui, il ne se doutera pas que tu es un mou-= ’ » ton, et quand on Yamènera, .il te sera plus facile de te lier avec lui. i ’

Hotot accepta la proposition avec enthou-