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Quoi qu’il en soit, je feignis d’avoir en lui la plus grande confiance, et il fut convenu entre ’nous que le sur lendemain dimanche, il irait · ’ à deux heures se poster aux environs du bassin I principal, afin de nous signaler des voleurs de sa connaissance qui, m’avait¢-il dit, viendraient tmvailler dans cet endroit.

Le jour üxé, je me rendis à Saint-Cloud avec les deux seuls agents qui fussent alors sous mes e ordres. En arrivant au lieu désigné, je cherche Hotot, je me promène en long, en large ; j’exa= mine de tous les côtés, point d’l-lotot ; enfin, après une heure et demie d’attente ; perdant’patience, je détache un de mes estafiers dans la grande allée, en lui recommandant d’explorer la ’foule, afin de tâcher d’y découvrir’notre auxiliaire, dont l’inexactitude m’était tout i aussi ’ suspecte que le zèle. ’r

L’estaiier cherche une heure entière ; las de parcourir dans tous les sens le jardin et le parc, il revient, « et m’annonce qu’il n’a pu rencontrer Hotot. Un instant après, je vois accourir ce dernier, il est tout en nage : « Vous ne savez pas, nous dit-il, je viens d’amorcer six grinches, mais ils vous ont aperçus, et ils ont décampé ; c’est’Fâcheux, car ils mordaient, mais ce qui