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de la Juiverie, Richelot me dit : « ahçal c’est toi qui vas bloquir, tu connais le fourgat. — » ça ne serait pas le plan, lui répondis je, je lui dois de l’argent, et nous sommes n brouillés. » e

Je ne devais rien à la Pomme-Rouge, mais - U nous nous étions vus, . et il savait bien que j’étais Vidocq ; il aurait donc été imprudent de me montrer : je laissai les amis arranger les affaires, et à leur retour, comme l’apparition d’Annette dans le voisinage de la boutique, me donnait la certitude que la police était en mesure d’agir, ’je fis la motion de congédier le fiacre et d’aller souper dans le cabaret du Gmnd-Casuel, sur u le quai Pelletier, ·au coin de la rue Planche~ Mibray.

Depuis la visite chez la Pomme-Rouge, nous étions riches de quatre-vingts francs de plus, ainsi la somme à notre disposition était assez considérable pour que nous pussions tailler en plein drap, sans crainte de nous trouver à court ; mais nous n’eûmes pas le loisir de nous mettre en dépense : à peine avonsi-nous soufflé dans nos verres, que la garde entre ; et après ’elle une lcirielle d’inspecteurs : il fallait voir comme à l’aspect des vétérans et des mouchards