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yces parties s’estent, des ore mais en avant, jusques au Rin esloignast les termes de sa puissance. Et ilec ensement, à Henri[1] conte de Bar furent ottoiées trives du roy de France à un seul an.


XXXI.
Comment Charles de Valoys prist Douay et Bethune, et desconfist Robert filz du conte de Flandres[2].

En ycest an ensement, quant le terme des trives fu passé, qui estoit entre le roy de France et le conte de Flandres, Charles conte de Valois fu envoié de son frere le roy de France Phelippe en Flandres, après la Nativité Nostre Seigneur[3], atout grant ost des François. Et lors comme là endroit fust venu, dès maintenant reçut Douay[4] et Bethune abandon. Et après vers Bruges[5] avec sa gent retenant, delez[6] le Dan i port de mer[7], contre Robert filz au conte de Flandre ot aspre

  1. Henri III, comte de Bar, qui était prisonnier du roi de France depuis 1297, fut élargi par un traité du 3 juin 1301 et mourut en 1302.
  2. Guillaume de Nangis, Chronique latine, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 581. Cf. éd. Géraud, t. I, p. 308-309.
  3. Charles de Valois partit de Paris le 1er janvier 1300 pour rejoindre l’armée réunie à Lens (J. Petit, Charles de Valois, p. 44, et Funck-Brentano, op. cit., p. 333).
  4. Douai se rendit le 6 janvier (J. Petit, op. cit., p. 45, et Funck-Brentano, op. cit., p. 334). La Chronique artésienne (éd. Funck-Brentano, p. 31) donne la date du 7 janvier.
  5. « A toute sa gent assés près du Dam » (Bibl. nat., ms. fr. 17270, fol. 343).
  6. Charles de Valois arriva à Bruges le 16 janvier (J. Petit, p. 46, Funck-Brentano, Ibid.).
  7. La ville de Damme défendue par Guillaume de Crèvecœur,