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hoirs et à successeurs et à ses freres et à leurs hoirs et à leurs successeurs, pour nous et pour noz hoirs et pour noz successeurs, se nous ou nostre ancesseur aucune droiture avons ou eusmes onques en choses que li roys de France tiengne ou tenist onques ou si ancesseur ou si frere : c’est assavoir, en la duchée et en toute la terre de Normandie, en la conté et en toute la terre d’Anjou, de Touraine et du Maine, et en la conté et en toute la terre de Poitiers ou aillieurs en aucune partie du royaume de France ou es isles, se aucunes en tient li roys de France ou si frere, ou autres de par euls et tous arrérages. Et aussi avons quitté et quittons nous, et nostre duy fil, à tous ceulz qui de par le roy de France ou de par ses ancesseurs ou de ses freres tiennent aucune chose par don, ou par eschange, ou par vente, ou par achat, ou par ascensement ou en autre semblable maniere en la duchée et en toute la terre de Normandie, en la conté et en toute la terre d’Anjou, de Touraine et du Maine, et en la conté et en toute la terre de Poitiers ou aillieurs, en aucune partie du royaume de France ou es isles dessus dites, sauf à nous et à noz hoirs nostre droiture es terres dont nous devons faire hommage lige au roy de France par ceste paix, si comme il est dessus devisé, et sauf ce que nous puissions demander nostre droiture, se nous la cuidons avoir en Agenoiz et avoir là se la court le roy de France le juge, et aussi de Caoursin.

Et avons pardonné et quicté li uns à l’autre et pardonnons et quictons tous maltalenz de contanz et de guerres, et touz arrerages, et toutes issues qui ont esté eues ou qui porent estre eues en toutes les choses devant dites, et touz domages, et toutes mises qui ont