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Quatrième Partie

LE PETIT-FILS DU GÉNÉRAL


I


Dès le début d’octobre on apprit que Jacques Salèze comparaîtrait devant le Conseil de Guerre — modernisé sous le nom de Tribunal militaire — à la fin du mois. Ce fut Robert Bourdeau qui en prévint Didier et Jean en Charente où ils poursuivaient la consultation pacifiste commencée par le vieux paysan.

« Il serait nécessaire, leur écrivait-il, de donner à l’avance un peu d’éclat à ce procès. Donnez-nous vos conseils, l’équipe d’ici s’en occupera. »

Cette lettre avait préoccupé Didier. Il s’était attaché à cette affaire Salèze dont il avait fait le fond du numéro de septembre de la revue, et à laquelle il consacrait encore quelques pages dans le numéro d’octobre, en préparation.

— Nous ne nous attarderons pas ici, dit-il à Jean, après avoir réfléchi à la lettre de Bourdeau. Il faut que pour le 15, dernier délai, nous soyons rentrés à Paris.

Le cultivateur charentais était désolé.