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« Bois, » reprit-il.
Et relevant sa gourde, il la vida tout entière entre mes lèvres.
Oh ! jouissance infinie ! Une gorgée d’eau vint humecter ma bouche en feu, une seule, mais elle suffit à rappeler en moi la vie qui s’échappait.
Je remerciai mon oncle en joignant les mains.
« Oui, fit-il, une gorgée d’eau ! la dernière ! Entends-tu bien ? la dernière ! Je l’avais précieusement gardée au fond de ma gourde. Vingt fois, cent fois, j’ai dû résister à mon effrayant désir de la boire ! Mais non, Axel, je la réservais pour toi.
— Mon oncle ! murmurai-je pendant que de grosses larmes mouillaient mes yeux.