sion) J’ai compris comme il est vilain de tromper son semblable ! Car (Il baise les mains d’Antonia.) il ne faut pas croire que je refuse à votre mari la qualité de mon semblable ! (Même jeu.) Il est mon semblable Antonia. (S’asseyant près d’elle.) Je vous le jure et en pensant à ce que je vous avais dit, à ces poésies, à ces effluves, je me suis senti honteux, car, croyez-le, Antonia (Il la serre dans ses bras.), croyez-moi, Ô ange ! il n’y a rien de vrai ici-bas, que le bon motif. (Il l’embrasse.)
Mais, monsieur…
Voyez-vous quelle tranquillité dans notre cœur, maintenant que la vertu l’emplit. (Même jeu.)
Cependant, permettez, permettez !
Eh quoi ?
Mais, vous m’embrassez.
Parfaitement, de tout mon cœur. (Même jeu.)
Mais, mais…
Qu’est-ce que ça fait ? Puisque nous sommes tout au bon motif ! (Il se met à ses genoux.)
Je vous en prie, Stanislas…