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mais, sans doute, il connaissait les diverses passes de l’Himalaya, entre autres, la passe d’Ibi-Gamin, que les frères Schlagintweit, en 1856, ont franchie à une hauteur de six mille huit cents mètres, et il s’y lança résolument.

Il y eut là quelques heures palpitantes, très pénibles même. Cependant, si la raréfaction de l’air ne devint pas telle qu’il fallut recourir à des appareils spéciaux pour renouveler l’oxygène dans les cabines, le froid fut excessif.

Robur, posté à l’avant, sa mâle figure sous son capuchon, commandait les