Page:Verne - Mathias Sandorf, Hetzel, 1885, tome 2.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.


TROISIÈME PARTIE




I

MÉDITERRANÉE.


« La Méditerranée est belle, surtout par deux caractères : son cadre si harmonique, et la vivacité, la transparence de l’air et de la lumière… Telle qu’elle est, elle trempe admirablement l’homme. Elle lui donne la force sèche, la plus résistante ; elle fait les plus solides races. »

Michelet a dit cela et l’a bien dit. Mais il est heureux pour l’humanité que la nature, à défaut d’Hercule, ait séparé le rocher de Calpé du rocher d’Abyla pour former le détroit de Gibraltar. Il faut même admettre, en dépit des assertions de maints