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TROISIÈME VOYAGE DU CAPITAINE COOK.


Il lui présenta un petit cochon. (Page 219.}

Jusqu’ici, la voie du détroit de Behring a été la moins suivie pour atteindre les latitudes boréales ; cette observation est donc très précieuse, car elle prouve qu’en face de cette ouverture, il doit exister une vaste étendue de mer sans aucune terre. Peut-être même, — c’est du moins ce que pensait le regretté Gustave Lambert, — cette mer est-elle libre. Toujours est-il qu’on ne s’est pas élevé, depuis Cook, beaucoup plus haut dans cette direction, si ce n’est sur la côte de Sibérie, où ont été découvertes les îles Long et Plover, et où se trouve, au moment même où nous écrivons, le professeur Nordenskjold.

Après cette exploration si soigneuse, après ces tentatives répétées pour gagner de hautes latitudes, Cook, voyant la saison avancée, rencontrant chaque