Page:Verne - Les Frères Kip (partie 1).djvu/91

Cette page a été validée par deux contributeurs.

85
à wellington.

Quant à Jim, l’armateur l’embrassa sur les deux joues, et le jeune homme témoigna une grande joie de le revoir.

« J’ai d’excellentes nouvelles de ta mère, lui dit M. Hawkins, et elle espère bien que le capitaine est satisfait de toi…

— Entièrement, déclara M. Gibson.

— Je vous remercie, monsieur Hawkins, dit Jim, et vous me faites grand plaisir !

— Et moi ?… dit Nat Gibson en l’attirant, il n’y a rien pour moi ?…

— Oh, si ! monsieur Nat, répondit Jim, qui se jeta à son cou.

— Et quelle bonne mine tu as !… ajouta Nat. Si ta mère te voyait, elle serait contente, la brave femme !… Aussi, Jim, je ferai ta photographie avant de partir…

— Bien ressemblante ?…

— Oui… si tu ne bouges pas…

— Je ne bougerai pas, monsieur Nat, je ne bougerai pas ! »

Il faut dire que M. Hawkins, après avoir parlé à Hobbes, Wickley et Burnes, de leurs familles, qui habitaient Hobart-Town, adressa quelques paroles à Vin Mod. Celui-ci se montra très sensible à cette attention. Il est vrai, l’armateur le connaissait moins que ses camarades, et c’était son premier voyage à bord du James-Cook.