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du capitaine grant.

C’était le kiwi zélandais. (Page 506.)


Zélande. La curiosité du naturaliste faisait taire en lui l’appétit du voyageur. Sa mémoire, si elle ne le trompait pas, lui rappelait à l’esprit les étranges façons du « tui » des indigènes, tantôt nommé « le moqueur » pour ses ricaneries incessantes et tantôt « le curé » parce qu’il porte un rabat blanc sur son plumage noir comme une soutane.

« Ce tui, disait Paganel au major, devient tellement gras pendant l’hiver, qu’il en est malade. Il ne peut plus voler. Alors, il se déchire la poitrine à coups de bec, afin de se débarrasser de sa graisse et se rendre plus léger. Cela ne vous paraît-il pas singulier, Nabbs ?

— Tellement singulier, répondit le major, que je n’en crois pas le premier mot ! »