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du capitaine grant.
Aussitôt, quatre matelots, bons tireurs. (Page 455.)


d’un canal qui court à la mer dans la Baie des Îles, l’autre à Paï-Hia, au bord de la rivière de Kawa-Kawa. Les indigènes convertis au christianisme avaient tracé des routes sous la direction des arikis, percé des communications à travers les forêts immenses, jeté des ponts sur les torrents. Chaque missionnaire allait à son tour prêcher la religion civilisatrice dans les tribus reculées, élevant des chapelles de joncs ou d’écorce, des écoles pour les jeunes indigènes, et sur le toit de ces modestes constructions se déployait le pavillon de la mission, portant la croix du Christ et ces mots : « Rongo-Pai », c’est-à-dire « L’Évangile », en langue néo-zélandaise.

Malheureusement, l’influence des missionnaires ne s’est pas étendue au-