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« À Dieu vat ! » cria le jeune capitaine. (Page 266.)


Le vent d’ouest avait jusqu’alors favorisé la marche du yacht ; mais depuis quelques jours il montrait une tendance à diminuer ; peu à peu, il calmit. Le 13 décembre il tomba tout à fait, et les voiles inertes pendirent le long des mâts. Le Duncan, sans sa puissante hélice, eût été enchaîné par les calmes de l’Océan.

Cet état de l’atmosphère pouvait se prolonger indéfiniment. Le soir, Glenarvan s’entretenait à ce sujet avec John Mangles. Le jeune capitaine, qui voyait se vider ses soutes à charbon, paraissait fort contrarié de cette tombée du vent. Il avait couvert son navire de toiles, hissé ses bonnettes et ses voiles d’étai pour profiter des moindres souffles ; mais, suivant l’ex-