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« Major, pariez-vous contre moi ? » (Page 249.)


française. En effet, elle appartint tout d’abord, par droit de premier occupant, à M. Camin, armateur de Saint-Denis, à Bourbon ; puis elle fut cédée, en vertu d’un contrat international quelconque, à un Polonais qui la fit cultiver par des esclaves malgaches. Qui dit Polonais dit Français, si bien que de polonaise l’île redevint française entre les mains du sieur Otovan.

Lorsque le Duncan l’accosta, le 6 décembre 1864, sa population s’élevait à trois habitants, un français et deux mulâtres, tous les trois commis du négociant-propriétaire. Paganel put donc serrer la main à un compatriote dans la personne du respectable M. Viot, alors très-âgé. Ce « sage vieillard » fit avec beaucoup de politesse les honneurs de son île. C’était pour