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Max Huber avait bien eu la pensée de prendre part à la bataille. Rapporter sa carabine et celle de John Cort, les décharger du haut du village sur la bande, accabler d’une grêle de balles ces potamochères, à l’extrême surprise des Wagddis, ce n’eût été ni long ni difficile. Mais le sage John Cort, appuyé du foreloper, calma son bouillant ami.

« Non, lui dit-il, réservons-nous d’intervenir dans des circonstances plus décisives… Quand on dispose de la foudre, mon cher Max…

— Vous avez raison, John, il ne faut foudroyer qu’au bon moment… Et, puisqu’il n’est pas encore temps de tonner, remisons notre tonnerre ! »