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LE SUPERBE ORÉNOQUE.

— Et grâce à ces excellentes bêtes… auxquelles nous devons bien quelque reconnaissance… déclara Jacques Helloch.

— Et nous la leur prouverons en les mangeant, car elle est excellente, la tortue de l’Orénoque ! » s’écria Germain Paterne, qui envisageait toujours les choses à un point de vue spécial.

Bref, le 25 janvier, les falcas atteignirent Caïcara.

Ce fut en cette bourgade que Jacques Helloch, Jeanne, Germain Paterne se séparèrent des patrons et de leurs équipages, non sans avoir remercié de tout cœur ces braves gens si dévoués, et dont ils reconnurent généreusement les services.

De Caïcara, le paquebot de l’Apure transporta les voyageurs en deux jours à Ciudad-Bolivar, d’où le chemin de fer les conduisit à Caracas.

Dix jours après, ils étaient à la Havane, près de la famille Eredia, et vingt-cinq jours plus tard en Europe, en France, en Bretagne, à Saint-Nazaire, à Nantes.

Et alors Germain Paterne de dire :

« Sais-tu bien, Jacques… c’est cinq mille kilomètres que nous avons faits sur l’Orénoque !… Est-ce que cela ne t’a point paru un peu long ?…

— Pas en redescendant !… » répondit Jacques Helloch, qui regardait Jeanne, heureuse et souriante.

fin de la seconde et dernière partie.