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le pays des fourrures.

On construisit en plus deux traîneaux-chariots (p. 317).

« Adieu ! adieu, notre pauvre maison polaire ! » dit Mrs. Paulina Barnett, en agitant une dernière fois sa main.

Et tous, avec ce suprême souvenir, reprirent tristement et silencieusement la route du retour.

À une heure, le détachement était arrivé au cap Michel, après avoir tourné l’entaille que le froid insuffisant de l’hiver n’avait pu refermer. Jusqu’alors, les difficultés du voyage n’avaient pas été grandes, car le sol de l’île Victoria présentait une surface relativement unie. Mais il en serait tout autrement sur le champ de glace. En effet, l’icefield, soumis à la pression énorme des banquises du nord, s’était sans doute hérissé d’icebergs, d’hummocks,