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martin paz.

« Misérable Indien ! » s’écria le métis. (Page 175.)

Ses compagnons le retinrent, et Millaflores s’écria :

« André ! André ! prends garde !

— Un vil esclave, oser me coudoyer !

— C’est un fou ! c’est le Sambo ! »

Le Sambo continua de fixer des yeux le métis qu’il avait heurté avec intention. Celui-ci, dont la colère débordait, saisit un poignard passé à sa ceinture, et il allait se précipiter sur son agresseur, quand un cri guttural, semblable à celui du linot du Pérou, retentit au milieu du tumulte des promeneurs. Le Sambo disparut.

« Brutal et lâche ! s’écria André Certa.