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Le forestier descendit par un raidillon.

hiler ses sens de l’ouïe et de la vue. En dépit de la fatigue, il ne cessait de regarder, il ne cessait de prêter l’oreille. Son cerveau était en proie à ces extravagantes visions qui naissent des troubles de l’insomnie. Qu’essayait-il d’apercevoir dans les épaisseurs de l’ombre ? Tout et rien, les formes indécises des objets qui l’environnaient, les nuages échevelés à travers le ciel, la masse à peine perceptible du château. Puis c’étaient les roches du plateau d’Orgall, qui lui