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en captivité.

arbres, et, sur la limite de l’oasis, ils n’avaient rencontré personne.

Là, à ce moment, un homme, portant une lanterne allumée, parut devant eux.

Ils le reconnurent et il les reconnut.

C’était Mézaki, qui regagnait son habitation de ce côté de la bourgade.

Mézaki n’eut pas même le temps de pousser un cri. Le chien lui avait sauté à la gorge, et il tombait sans vie sur le sol.

« Bien… bien… Coupe-à-cœur », dit le brigadier.

Le capitaine et ses compagnons n’avaient plus à s’inquiéter de ce misérable qui gisait sans vie à cette place, et, d’un pas rapide, ils suivirent, la lisière de l’Hinguiz en se dirigeant vers l’est du Melrir.