Page:Verne - L’École des Robinsons - Le Rayon vert.djvu/381

Cette page a été validée par deux contributeurs.
161
toute une tempête dans une grotte.

Il commença à suivre l’étroite saillie. (Page 162.)

lasso étranglant des lames qui enserre et arrache. L’espoir revint au cœur d’Olivier Sinclair.

En calculant le temps d’après la pleine mer, on pouvait établir que minuit était passé. Deux heures encore, et la banquette, ne serait plus balayée par les crêtes déferlantes. Elle redeviendrait alors praticable. C’est ce qu’il fallait chercher à voir dans l’obscurité, et c’est ce qui arriva enfin.

Le moment de quitter la grotte était venu.

Cependant, miss Campbell n’avait pas recouvré connaissance. Olivier Sinclair la prit tout inerte dans ses bras ; puis, se glissant hors du fauteuil de