Page:Verne - L’École des Robinsons - Le Rayon vert.djvu/125

Cette page a été validée par deux contributeurs.
113
où godfrey voit encore une légère fumée

Il s’en acquittait à la satisfaction générale. (Page 115)

« Il n’est cependant pas possible que je me sois trompé ! se répétait Godfrey. C’est bien une fumée que j’ai aperçue !… Et pourtant !… »

Comme il n’était pas admissible que Godfrey eût été dupe d’une illusion, il en arriva à penser qu’il existait quelque source d’eau chaude, une sorte de geiser intermittent, dont il ne pouvait retrouver la place, qui avait dû projeter cette vapeur.

En effet, rien ne prouvait qu’il y n’eût pas dans l’île plusieurs de ces puits naturels. En ce cas, l’apparition d’une colonne de fumée se fût expliquée par ce simple phénomène géologique.