Page:Verne - Hector Servadac, Tome 2.pdf/266

Cette page a été validée par deux contributeurs.

assez que vous parlez au gouverneur général de Gallia !

— Et vous, risposta l’irascible astronome, vous oubliez beaucoup trop que vous répondez à son propriétaire !

— Il n’importe, monsieur ! Vos droits de propriété sont, après tout, très-contestables !

— Contestables ?

— Et puisqu’il nous est impossible, maintenant, de revenir à la terre, vous vous conformerez désormais aux lois qui régissent Gallia !

— Ah ! vraiment ! répondit Palmyrin Rosette, je devrai me soumettre à l’avenir !

— Parfaitement.

— Maintenant surtout que Gallia ne doit pas revenir à la terre ?…

— Et que, par conséquent, nous sommes destinés à y vivre éternellement, répondit le capitaine Servadac.

— Et pourquoi Gallia ne doit-elle plus revenir à la terre ? demanda le professeur avec l’accent du plus profond mépris.

— Parce que depuis qu’elle s’est dédoublée, répondit le capitaine Servadac, sa masse a diminué, et que, par conséquent, un changement a dû se produire dans sa vitesse.

— Et qui a dit cela ?

— Moi, tout le monde !