Page:Verne - Hector Servadac, Tome 2.pdf/231

Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’un kilogramme, en réalité l’objet ne pesait que sept cent cinquante grammes. Donc, au poids qu’il avait indiqué pour Gallia, il fallait retrancher un quart. On comprend donc que les calculs du professeur, se basant sur une masse de la comète trop forte d’un quart, ne pouvaient s’accorder avec les positions vraies de Nérina, puisque c’était la masse de Gallia qui l’influençait.

Palmyrin Rosette, satisfait d’avoir consciencieusement rossé Isac Hakhabut, se remit aussitôt à la besogne pour en finir avec Nérina. Combien, après cette scène, Isac Hakhabut fut bafoué, cela se comprend ! Ben-Zouf ne cessait de lui répéter qu’il serait poursuivi pour vente à faux poids, que son affaire s’instruisait, et qu’il serait traduit en police correctionnelle.

« Mais où et quand ? demandait-il.

— Sur la terre, à notre retour, vieux coquin ! » répondait gracieusement Ben-Zouf.

L’affreux bonhomme dut se confiner dans son trou obscur, et ne se laissa plus voir que le moins possible.

Deux mois et demi séparaient encore les Galliens du jour où ils espéraient rencontrer, la terre. Depuis le 7 octobre, la comète était rentrée dans la zone des planètes télescopiques, là même où elle avait capté Nérina.

Au 1er  novembre, la moitié de cette zone dans laquelle