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CHAPITRE II


DONT LE DERNIER MOT APPREND AU LECTEUR CE QUE, SANS DOUTE, IL AVAIT DÉJÀ DEVINÉ.


Ainsi s’acheva cette journée du 19 avril. Pendant que leurs chefs discutaient de cette façon, les colons vaquaient à leurs affaires habituelles. L’introduction inattendue du professeur sur la scène gallienne n’était pas pour les préoccuper à ce point. Les Espagnols, insouciants par nature, les Russes, confiants dans leur maître, s’inquiétaient peu des effets et des causes. Si Gallia devait revenir un jour à la terre ou s’ils devaient y vivre, c’est-à-dire y mourir, ils ne se préoccupaient guère de l’apprendre ! Aussi, pendant la nuit qui vint, ne perdirent-ils pas une heure de sommeil et