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— On me tuera plutôt ! » hurla Isac Hakhabut.

Le capitaine Servadac jugea à propos d’intervenir alors.

« Mon cher professeur, dit-il en souriant, laissez-moi arranger cette affaire comme l’autre.

— Ah ! monsieur le gouverneur, s’écria Isac Hakhabut, tout défait, protégez-moi, protégez mon bien !

— Silence, maître Isac, » répondit le capitaine Servadac.

Puis, se retournant vers Palmyrin Rosette :

« Vous avez besoin, lui demanda-t-il, d’un certain nombre de pièces de cinq francs pour vos opérations ?

— Oui, répondit le professeur, il m’en faut d’abord quarante !

— Deux cents francs ! murmura le banquier.

— Et, de plus, ajouta le professeur, dix pièces de deux francs et vingt pièces de cinquante centimes !

— Trente francs ! dit une voix plaintive.

— En tout, deux cent trente francs ? reprit Hector Servadac.

— Oui, deux cent trente francs, répondit Palmyrin Rosette.

— Bien, » dit le capitaine Servadac.

S’adressant alors au comte Timascheff :

« Monsieur le comte, dit-il, auriez-vous encore de quoi nantir Isac pour garantir l’emprunt forcé que je vais lui faire ?