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CHAPITRE XX


QUI TEND À PROUVER QU’EN REGARDANT BIEN, ON FINIT TOUJOURS PAR APERCEVOIR UN FEU À L’HORIZON.


Le lendemain, 6 mars, sans plus se préoccuper de savoir ce que croyait ou ce que ne croyait pas Isac Hakhabut, le capitaine Servadac donna ordre de conduire la Hansa au port du Chéliff. D’ailleurs, le juif ne fit aucune observation, car ce déplacement de la tartane sauvegardait ses intérêts. Mais il espérait bien débaucher secrètement deux ou trois matelots de la goëlette, afin de gagner Alger ou tout autre port de la côte.

Les travaux furent immédiatement entrepris en vue d’un prochain hivernage. Ces travaux étaient, d’ailleurs, facilités par la plus grande force musculaire