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ment conduits à Nording-House où les attendait Mrs Kethlen Seymour.

Puis, M. Well se retira avec une dignité dont M. Patterson apprécia toute la valeur, non sans avoir dit que des chambres étaient préparées pour recevoir les hôtes de Nording-House, et que le déjeuner serait servi à onze heures.

Il était vraisemblable, d’ailleurs, que la relâche de l’Alert à la Barbade se prolongerait plus que dans les autres îles.

N’était-il pas naturel que Mrs Kethlen Seymour désirât garder quelque temps près d’elle les boursiers d’Antilian School, et ceux-ci pourraient-ils se refuser à lui faire ce plaisir ?… N’était-il pas non moins naturel que l’excellente dame voulût leur montrer cette île qu’elle considérait sans doute comme la plus belle des Indes Occidentales ?…

À dix heures et demie, M. Patterson, irréprochablement habillé de noir, ses jeunes compagnons, vêtus de leurs costumes les plus propres, étaient prêts à partir.

Le grand canot de l’Alert les attendait. Après avoir descendu un certain nombre de valises, ils y prirent place, et l’embarcation