Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/109

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

V

SAINTE-LUCIE.

La traversée entre la Martinique et Sainte-Lucie s’effectua avec autant de régularité que de rapidité. Le vent soufflait du nord-est en fraîche brise, et l’Alert, tout dessus, enleva dans la journée les quatre-vingts milles qui séparent Saint-Pierre de Castries, le principal port de l’île anglaise, sans avoir changé ses amures.

Toutefois, Harry Markel, ne devant arriver en vue de Sainte-Lucie qu’à la tombée du jour, comptait mettre en panne pour donner dans le chenal au lever du soleil.

Pendant les premières heures de la matinée, les plus hauts sommets de la Martinique