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tinique ! C’est en ces termes que devait s’exprimer le mentor dans sa prochaine lettre à M. Julian Ardagh.

Après une journée si bien remplie — dies notunda lapillo, ainsi que le dit Horace et le redit Horatio, — il n’y avait plus qu’à se refaire, d’abord par un bon dîner, ensuite par un bon sommeil, en attendant le départ du lendemain.

C’est ainsi que les choses se passèrent. Toutefois, avant de rentrer dans sa cabine, ne voilà-t-il pas que Tony Renault, prenant ses camarades à part, leur dit, en ayant soin de ne point être entendu de M. Patterson :

« Eh bien… elle est drôle, celle-là !…

— Qu’est-ce qui est drôle ?… demanda Hubert Perkins.

— La découverte que je viens de faire…

— Et qu’as-tu découvert ?…

— Qu’il ne sera pas nécessaire de faire empailler le serpent de M. Patterson…

— Et pourquoi ?…

— Parce qu’il l’est déjà ! »

Rien de plus vrai, et c’est ce que venait de constater Tony Renault en manipulant l’animal. Oui ! ce serpent n’était qu’un tro-