promettaient de se rendre à bord certains d’y être bien accueillis. Mais la vue de ce croiseur ne laissa pas d’être très désagréable à Harry Markel, comme à ses compagnons, et peut-être inquiétante.
L’Alert n’était plus qu’à un quart de mille du port, et, quand même il l’eût voulu, quelle raison Harry Markel aurait-il imaginée pour ne pas y entrer, puisque Saint-Barthélemy était une des étapes ou escales de l’itinéraire ?… Donc, bon gré, mal gré, — en somme, moins alarmé que John Carpenter et les autres, — il évoluait pour suivre la passe, lorsqu’un coup de canon retentit.
En même temps, un pavillon montait au sommet du morne.
Quelle fut leur surprise, — surprise qui se changea en stupéfaction chez Magnus Anders, — lorsque ses camarades et lui reconnurent que ce n’étaient point les couleurs suédoises, c’était le pavillon français aux trois couleurs nationales !
Quant à Harry Markel et à l’équipage, s’ils montrèrent quelque étonnement, que leur importait que le pavillon fût de tel ou tel pays ?…
Ils n’en connaissaient qu’un, le pavillon noir des pirates, celui sous lequel navigue-