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critique et conférences


Les petits tambours de l’an deux,
Joyeux galopins hasardeux,
Gais tapins de la bonne guerre,
Que les halles n effrayaient guère.

. . . . . . . . . . . .

Iront tapant sur la peau d’âne…


et, durant la guerre, de vagues sonnets patriotiques, et je trouvai toujours en Vacquerie un très loyal et très bienveillant rédacteur en chef, tout au plus un peu… strict, à mes yeux de « bourreau d’argent ».

Après un très long temps, j’ai eu dernièrement l’occasion de le revoir lors de quelques banquets mensuels et le grand plaisir, le jour où il présidait une de ces agapes, de lui envoyer d’Amsterdam où j’étais en tournée de conférences, un télégramme d’affectueux respect. Il m’avait toujours, en dépit de miennes idées, presque toutes opposées aux siennes, continué sa bienveillance, et c’est avec un véritable chagrin que j’appris, couché moi-même sur un lit, qu’il fût mort.