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les poètes maudits

rares lecteurs, pardonnez-nous, sur le seuil d’autres sanctuaires de cette église aux cent chapelles, l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore, — de chanter avec vous après nous :


Que mon nom ne soit rien qu’une ombre douce et vaine,
Qu’il ne cause jamais ni l’effroi ni la peine,
Qu’un indigent l’emporte après m’avoir parlé
Et le garde longtemps dans son cœur consolé !


Vous nous avez pardonné ?

Et maintenant, passons à la mère, à la fille, à la jeune fille, à l’inquiète, mais si sincère chrétienne, que fut le poète Marceline Desbordes-Valmore.

Nous avons dit que nous essaierions de parler du poète sous tous ses aspects.

Procédons par ordre, et, nous sommes sûr que vous en serez content, par le plus d’exemples possibles. Aussi voici d’abusivement longs spécimens d’abord de la jeune fille romantique dès 1820 et d’un Parny mieux, dans une forme à peine différente, tout en demeurant singulièrement originale.