M’a nécessairement conduit à la ruine.
Je n’ai plus rien…
Tu railles ma garrulité peut-être à tort,
Chéri. J’admets que j’ai tendu fort le ressort,
Je sais que j’exagère et sans doute plaisante.
Certes ton luxe et ton amour de lui présente
De modestes aspects, j’admets un peu forcés.
(Dame, on ne peut avoir trop avec pas assez)
Mais enfin tu n’es pas très femme de ménage,
Je puis le dire sans ridicule à mon âge
Calmé, lent, réfléchi…
J’abuse du vocable en effet, mais pas trop
De la chose, conviens. Je disais donc, chérie.
Que je t’adjure de tout mon cœur et te prie
D’à ton tour réfléchir sur les nécessités
Qui nous tiennent, hélas, de pas mal de côtés.
Voyons, modérons-nous dans la petite vie
Agréable, après tout, que plus d’un nous envie.