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III


Et puisque ta photographie
M’est émouvante et suggestive
À ce point et qu’en outre vit

Près de moi, jours et nuits, lascif
Et toujours prêt, ton corps en chair
Et en os et en muscles vifs

Et ton âme amusante, ô chère
Méchante, je ne serai « sage »
Plus du tout et zut aux bergères

Autres que toi que je vais sac-
Cager de si belle manière ;
— Il importe que tu le saches —

Que j’en mourrai, de ce plus fier
Que de toute gloire qu’on prise
Et plus heureux que le bonheur !