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les villages illusoires

LES CORDIERS


Dans son village, au pied des digues,
Qui l’entourent de leurs fatigues
De lignes et de courbes vers la mer,
Le blanc cordier visionnaire
À reculons, sur le chemin,
Combine, avec prudence, entre ses mains,
Le jeu tournant de fils lointains
Venant vers lui de l’infini.

Là-bas,
En ces heures de soir ardent et las,
Un ronflement de roue encor s’écoute.
Quelqu’un la meut qu’on ne voit pas ;
Mais parallèlement, sur des râteaux,
Qui jalonnent, à points égaux,
De l’un à l’autre bout la route.