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Se levaient en tumulte et s’envolaient sans règle
Et, tour à tour, quittaient ou gagnaient l’horizon.
Et quand la sombre nuit voila la voûte éteinte,
De toutes parts, sur les terrasses et les tours,
Des feux multipliés y maintinrent le jour
Et jetèrent au cœur des Hérules, la crainte.
Ils ne retrouvaient plus dans leurs muscles l’élan
Qui les portait, depuis les temps tumultuaires
Qu’ils avaient dû quitter l’autre bout de la terre.
Leur corps s’alanguissait, torpide et indolent,
Ils erraient par les monts et les forêts tranquilles,
Ne cherchant qu’un abri sous les arbres épais,
Et qu’à flairer de loin, dans le vent qui passait,
L’énorme et chaude odeur qui montait de la ville.

La faim
Les fit sortir des bois et les rendit enfin
Maîtres des destinées.

La victoire sans grand effort fut moissonnée.