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II

Non ce n’est plus sur une grève
Tel Paradis hospitalier
Au repos lourd et régulier
Que l’avenir est pour mon rêve.

Mais bien l’intrépide cité
Où toute âme se ravitaille
Dans son incessante bataille
D’un haut désir d’intensité,

Où surabonde le génie
Qui vole à l’univers distrait
Les plus profonds de ses secrets
Et son aveugle hégémonie,