Page:Verhaeren - Les Ailes rouges de la guerre, 1916.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE MONDE S’ARME


Disséminant la guerre
Par régiments entiers à travers monts et terres,
Au long du sombre Oder et de l’Elbe et du Rhin,
Claquent
Partout les plaques
Des ponts d’airain
Au passage volant et trépidant des trains.

Et de même à l’Ouest en une France de vignes
Et de pierres dans le soleil,
Passent par des chemins vermeils,
En fols galops de poussière et d’acier,
Des lignes
Régulières de cavaliers ;