Page:Verhaeren - James Ensor, 1908.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trace un lugubre éclair. Elle voisine avec l’Avarice (1904) — ici, la pointe du burin appuie, griffe, devient comme méchante — et l’on voit un terrible bonhomme, en casque-à-mèche compter son argent sur une table et quelque démon hérissé remuer, avec lui,



les pièces rondes et frémissantes. Soudain surviennent deux assassins qui assaillent et saignent le cynique avare. Le sang éclabousse sa figure et s’écoule de son flanc. L’Envie (1904) s’éclaire de l’apparition d’une jeune mère tenant un nouveau-né entre ses bras. Elle est heureuse. Un jeune gars l’embrasse. Une paix, une dou-