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Votre esprit vacillait au-dessus des livres, où le mien s’abat pour mordre et comprendre et s’exalter. Nos frères ont pu craindre votre influence sur mon cœur. En nous voyant toujours côte à côte, j’avais l’air de les trahir.
THÉODULE (à THOMAS)
Désormais plus rien ne nous sépare.
IDESBALD (désignant THOMAS et s’adressant aux moines)
Vraiment, je crois rêver… Comment, moi,… moi, que sans cesse il poussait en avant, moi…
THOMAS (à IDESBALD)
Oublions-nous l’un l’autre, et suivons désormais nos chemins opposés.
IDESBALD
Ce que vous dites est insensé ; il ne se peut pas qu’en un seul jour, en un instant…
THOMAS
Cela sera, puisque cela doit être.
IDESBALD
Oh ! je vous déteste plus encore que Balthazar !