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qui planaient en rond, descendant presque au ras du sol, pour remonter tout de suite dans les airs.

Le nouveau contremaître dit :

— Les 2,000 moutons manquant à l’appel sont là-bas…

Baptiste ajouta :

— Oui, et les oiseaux de proie démontrent qu’il y a de la mort.

Ils partirent seuls.

À leur arrivée, ils constatèrent que les agneaux étaient défunts.

Ils constatèrent aussi autre chose.

La présence d’un homme.

Il était à dépouiller les bêtes mortes, de leurs toisons.

Baptiste lui dit :

— Eh, Tim ?

Tim tressauta.

Il n’avait pas remarqué l’approche des deux vigilants.

Nap demanda :

— Qui est ce gas ?

— Bocherall, un vaurien, un chenapan qui a été assez habile pour ne pas se faire pincer pour ses délits.

Ravelle se rendit auprès de Bocherall et lui demanda :

— Qui vous a autorisé à prendre ces peaux d’agneau ?

— Renaud !

— Que deviez-vous en faire ?

— Battling me les a tout simplement données.

— Ah, ah, eh bien, je vous les retire, moi.

— Pourquoi ?

À ce moment les regards des deux hommes se rencontrèrent.

S’entremêlèrent.

Ce fut Bocherall qui capitula.

Nap railla :

— Pourquoi ? Vous voulez le savoir, voici : C’est que je suis le contremaître de cet « outfit », indépendant de Renaud qui n’a plus aucune autorité dans la plaine de Charmaine Boyer.

— Mais il me les a données ces peaux.

— Eh bien, mettons que je les dédonne, moi !

Baptiste intervint :

— Tim, dit-il, tu es dans les patates et tu le sais fort

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